Mike Crawley ▲ I'll be your fantasy Lettres postées : 21 État d'esprit : Ni bien, ni mal Métier▲Études : tatoueur, ayant son propre salon en ville Chanson du moment : Wonderwall - Oasis Mon cœur bat pour : Personne en ce moment... Mon (petit) secret : il est secret, pardi ;) | Mike Crawley ft. Mark Dacascos
▲ Âge : 32 ans ▲ Date de naissance : 11 avril 1962, d'une mère hawaienne et d'un père américain ▲ Genre : Homme ▲ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ▲ Profession : Tatoueur. Il a son propre salon de tatouage en ville ▲ Rang : I'll be your dream [ ], wish [ ], fantasy [X]
▲ Il fume beaucoup ▲ Il joue de la guitare et compose quelques chansons, à ses heures perdues ▲ Il dessine depuis toujours, c'est sa passion ▲ Il possède un certain talent pour la cuisine, bien qu'il ne cuisine pas très souvent faute de temps. La cuisine hawaïenne est celle qu'il maitrise le plus, de par ses origines. ▲ Bien qu'il parle très bien la langue locale, il conserve un petit accent quand il s'exprime. C'est ce qui fait son charme, il parait. Entre autre. CARACTÈRE traits de personnalité
Drôle - Gentil - Charmeur - Jaloux - Loyal - Courageux - Manipulateur - Sarcastique - Talentueux
raconte-moi tout the nineties
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Il est 18h. La journée prend fin lentement. Le soleil s'affaiblit, s'apprêtant à rejoindre son lit. La ville est tranquille. Seuls les bruits de la circulation viennent perturber cette ambiance, à la fois douce et reposante, qui règne. Pourtant, dans cette ambiance semblant si paisible et imperturbable, un événement se déroule. Un événement qui a lui seul gâche cette plénitude, tant il est terrible, pour la personne qui est en train de le vivre. Dans cet hôpital, des cris résonnent. Ils sont si déchirants, si atroces. Ce sont ceux d'une femme. Elle est seule... Et ses cris, ils sont indescriptibles. Rapidement, ces mêmes cris sont suivis de pleurs. De panique. D'affolement. De peur..
C'est ta vie, qui vient de débuter, à ce moment précis. Tu viens d'arriver dans ce monde, bébé fragile et innocent, et pourtant, ta vie pourrait s'achever aussi vite qu'elle a commencer.
Les mouvements de panique, les cris, c'étaient ceux de ta mère. Ceux du personnel de l’hôpital. Tous s'activaient, luttaient pour réinsufflé la vie en toi. Toi, bébé qui a peine né venait de cesser de respirer. Sans crier gare, sans que personne ne s'y attende... Comme si tu avais souhaité abréger toi-même ta très courte vie.
Plusieurs minutes passèrent. Ta respiration ne se faisait toujours pas entendre, refusait de reprendre... Tu restais totalement inerte, comme mort. Les pleurs de ta mère étaient totalement déchirants. Elle priait, suppliait pour qu'on sauve son fils. Mais les médecins avaient jeté l'éponge. Pour eux, c'était trop tard. Peine perdue. Toi, le bébé qui à peine venu au monde avait décider de repartir... Tu étais perdu.
Mais alors que tous avaient abandonné, et qu'on te plaçait enfin dans les bras de ta mère, bouleversée, tu t'es décidé à te battre. La chaleur des bras de ta génitrice. La force de son amour... Non. Tu ne pouvais pas l'abandonner. Pas déjà.
Tes cris finirent par résonner dans la pièce, presque désertée par tout le personnel. Ils revinrent tous bien vite, en entendant ta mère leur hurler que tu étais vivant. Oui, tu l'étais... T'avais décidé de t'accrocher à la vie. T'étais en bonne santé, étonnamment sans séquelles. Ta mère pleurait toujours, mais ses larmes s'étaient transformées en larmes de joie.
T'étais prêt à vivre dans ce monde. Prêt à recevoir l'amour de ta famille. Qu'elle déception qui t'attend là... Tu allais rapidement te rendre compte que, peut-être, ce jour-là, tu aurais mieux fait de ne plus jamais respirer...
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La journée prend fin lentement. Tu es là, dans un parc de Fall River où ta famille vient d'emmenager, les fesses posées sur l'herbe. T'as 4 ans, et tu joues tranquillement. Ton grand-frère veille sur toi, ta mère aussi, non loin de là, assise sur un banc. Ta douce innocence rayonne. Elle irradie tout autour de toi.
T'étais un enfant calme, plutôt timide et réservé. T'aimais jouer dans ton coin, t'avais pas beaucoup de copains, mais tu n'en avais pas besoin. Ton esprit déjà inventif s'évadait seul, s'inventant des aventures, des histoires en tout genre ou toi seul était le héros.
Ton comportement n'a jamais dérangé personne. Ta mère trouvait ça mignon, malgré qu'on lui reproche ton coté introverti à l'école. Elle se fichait de ces remarques idiotes. Pour elle, t'a toujours été parfait. T'étais son fils, et elle t'aimait, tout comme elle aimait ton frère. Ses enfants, c'était son seul pilier, sans eux, elle, ce serait probablement effondrée... Mais ça, tu n'en avais pas conscience. Pas à cette époque-là. Toi, tu te contentais de vivre ta vie d'enfant. T'étais heureux comme ça.
Enfin, tu l'aurais été parfaitement, sans cette ombre, cette noirceur venant gâché le bonheur apparent de ta famille.
Cet homme. Cet humain abjecte. Ton géniteur.
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La journée prend fin lentement. T'es seul dans ta chambre. Tu demandes rien à personne. T'as 7 ans désormais. T'a pas beaucoup changé, t'es le solitaire que t'as toujours été. Seulement, le calme environnant ne va pas durer.
Tu te retournes, sursautant, effrayer. Ta porte vient de s'ouvrir, et de claquer. Tu ne comprends pas, t'arrives pas à bouger. Des cris ne cessent de retentir autour de toi. T'entends ta mère. Elle pleure, elle accourt vers toi. Tu ne réalises par ce qu'il se passe. Tu ne comprends pas les mots qu'ils prononcent. Ton cerveau semble déconnecté, incapable réfléchir ou même de penser.
Non. Tu ne réalises rien. Tu n'as aucune réaction. Pas même quand tu sens ces mains, affreuses, puissantes, entourées ton cou fragile. Aucune réaction, quand tu sens l'air commencer à te manquer. Aucune réaction, quand tu te fais projeter contre un mur, te cognant la tête avec violence, si bien que t'en perd connaissance...
Encore un énième accès de colère de la part de ton géniteur. Encore une crise de folie. Encore une dispute à ton sujet, qui finit de manière dramatique. Tu voyais jamais ton père, et pourtant, les seules fois ou il daignait apparaître, c'était pour te rabaisser, te reprocher ta faiblesse, ou te frapper...
Il ne supportait pas ton coté fragile. Il te trouvais efféminé, stupide, chétif... Pour ce militaire, t'étais une immense déception. Un caillou dans la chaussure. Il disait tous les jours (enfin, les fois ou il était là...) regretter de t'avoir fait. Que t'étais juste une future lopette qui cuisine avec sa mère au lieu de montrer ce qu'il vaut, et que tu valait rien.
Non. Les réactions face à lui, tu n'en avais plus depuis longtemps. C'était inutile, vain, cela ne servait à rien. T'étais juste un enfant. Cet être ignoble te crachait dessus sans cesse, te méprisait. Si bien que du haut de tes 7 ans, t'avais commencer à le haïr, plus que tout au monde, toi aussi.
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La journée prend fin lentement. Tu rentrais juste de l'école, cette fois-là. T'étais rentré seul, comme souvent. Tu n'avais pas envie d'emmerder ton frère avec ta présence. Tu veux emmerder personne avec ça, d'ailleurs. Avec les années, tu t'es effacé de plus en plus, devenant presque invisible aux yeux de tous. L'invisible petit garçon solitaire, complotant dans son coin, rêvant de vengeance, contre cette vie qui ne cesse de le tourmenter.
Les mauvais traitements de ton père n'avaient jamais cessé. Ton frère y échappait, il n'était pas faible, pas comme toi. Il était extraverti, agissait tel un meneur. C'est tout ce que ton salaud de paternel voulait. Tout ce que toi, tu n'étais pas. Pour autant, tu ne lui en voulais pas. Il essayait toujours de te protéger, depuis le départ, mais tu l'en empêchait. Tu voulais pas qu'il souffre lui aussi. Tu prenais tout pour toi... Juste pour empêcher les autres de souffrir.
Ta mère était impuissante, face à cette haine qu'il te vouait. Elle subissait elle aussi dès qu'elle cherchait à te défendre. Alors, tu n'arrêtais pas de lui dire de le laisser faire. T'avais acquis une maturité assez impressionnante, pour ton âge, par la force des choses. Tu voulais juste la protéger, elle aussi.. Elle était tout ce que t'avais. Eux deux. Elle et ton frère.
Alors, tu as continué de subir. De cultiver cette haine. Cette haine qui se renforçait, de plus en plus chaque jour, te laissant telle une coquille vide. Mais, sans que tu le sache, cette journée allait être ta délivrance...
Rentrant de l'école à l'heure habituelle, t'es surpris d'entendre des bruits dans la cuisine. Un verre qui se brise sur le sol dans un bruit sourd. Des pleurs de femme. Instinctivement, tu te précipites dans la cuisine, petit enfant stupide que tu es. Tu trouves alors ta mère avec la main en sang.
Elle pleure à chaudes larmes. Tu penses alors qu'elle s'est blessée sans le vouloir. Qu'elle souffre. Mais sa souffrance est tout autre. Cette souffrance, qui n'aurait pourtant pas dût être là. Ses larmes versées, pour cet homme qui n'en valait pas la peine, pas le moins du monde. Encore une fois, tu n'as pas compris. Stupide petit enfant effacé. Tu t'es contenté d'approcher et de l'enlacer.
Elle finit par te dire la raison de sa crise. Ton père était parti. Oui, parti, définitivement. Il venait de la quitter, elle et ses deux fils. Tu n'as pas compris la raison sur le moment, t'étais trop jeune. Mais cette nouvelle provoqua une réaction incontrôlée sur toi.è
Tu t'es mis à pleurer, toi aussi. Tu pleurais, comme si tu étais toi aussi bouleversé, sans t'arrêter. Mais contrairement à ta mère, tes larmes étaient des larmes de joie. Enfin, te voilà débarrassé de cet individu horrible. Enfin, la torture allait cesser... Te voilà libéré.
...
La journée prend fin lentement. Tu es sorti des cours, depuis quelques heures, mais tu flânes dehors. Tu apprécies l'ambiance agréable de cette journée, la douceur de la température ambiance, malgré une légère brise qui fait rosir tes joues.
Ta mère aussi, avait changé. Tu ne l'avais jamais vu si heureuse que depuis qu'elle était débarrassée de son horrible mari. T'étais heureux pour elle. Tu pensais qu'elle ne méritait rien d'autre que cela. Elle a douceur incarnée, noircie pendant des années par ce monstre... Vous aviez tout les deux été noircis par sa présence odieuse, mais c'était bel et bien finit. T'es resté extrêmement proche d'elle, et ça même si elle, c'était entre temps remarié. C'était plus fort que toi. C'est ton pilier. Elle est tout pour toi.
Déjà treize années que tu as vues le jour sur cette terre. Treize années où il s'était passé un nombre incalculable de choses. Déjà, tu avais beaucoup changé, depuis le départ de ton géniteur. Tu t'étais ouvert, tu ne restait plus dans ton coin, ton sourire illuminait ton visage... Mais malgré ce bonheur apparent, toutes ses années de souffrances t'avaient laisser des séquelles, niveau caractère.
Tu parlais jamais de ce que tu ressentais réellement. T'avais tendance à cacher tes émotions véritables, notamment sous un sourire de façade. T'étais devenu calculateur, cachottier... Le genre de personne dont on ne connaît jamais réellement les intentions, et qui peut facilement vous rouler dans la farine. Ce comportement, c'était une séquelle de ses coups. Tu ne pouvais pas être toi-même. Pas à 100%. Car à chaque fois que tu essayais de faire tomber le masque, tu revoyais son visage, sa haine, ses mots qui te disaient que tu n'étais rien... Jamais tu ne pourrais te débarrasser de ces sensations, malheureusement.
Personne ne sait ça. Personne ne connaît la vérité sur toi et sur ton caractère. Seul ton frère semble s'en rendre comptes. Il avait déjà tenté de te raisonner, et même, de te rassurer. Mais tu avais tout nié... Personne ne devait connaître la haine qui sommeille en toi. Le volcan endormit, prêt à ce réveillé à la moindre secousse. Non. Les apparences sont bien trop importantes. Seul ton coté doux et gentil était réel.
Car malgré tout ce que t'a pus subir, malgré tout ce que t'avais traversé, tu resterais toujours ce petit garçon stupide, et gentil, qui ne demande qu'à être aimer.
...
Et puis les années ont passés. Tu as grandit, plus que bien grandit même, puisque tu es âgé de 32 ans aujourd'hui. Passionné d'art et de dessins depuis ton plus jeune âge, c'est tout naturellement que tu t'es dirigé vers des études dans ce domaine. Et c'est comme ça que tu as eus l'idée de devenir tatoueur. Aidé par ta mère et son nouveau compagnon, ainsiq e ton frère, tu as ouvert il y a maintenant cinq ans, ton propre salon de tatouages, en ville. Et cela marche plutôt bien. La seule chose qui ne roule pas dans ta vie, à l'heure actuelle, c'est l'amour. Enfin, tu cherches pas hardemment non plus, il faut dire... Tu es trop pris par ton travail. Mais tu ne desespère pas. Un jour, tu trouvera quelqu'un qui saura te supporté. derrière votre écran qui se cache derrière l'avatar ?
▲ Pseudo : Opale ▲ Âge : 30 ans ▲ Fréquence de connexion : 3/7 ▲ Où avez-vous connu le forum ? prd ^^▲ Région : quelque part en france ▲ Commentaire : |
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