Truly Madly Deeply
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the guy around the corner /darell

Sujet: the guy around the corner /darell   Ven 30 Déc - 22:32
Prue Gilmore
I'll be your dream
Prue Gilmore
Lettres postées : 51
État d'esprit : Playful
Métier▲Études : Propriétaire de la librairie The Shop Around The Corner
Chanson du moment : Hand in my pocket par Alanis Morrissette
Mon cœur bat pour : Une tasse de café et l'odeur des vieux bouquins
Mon (petit) secret : Dépendante à la caféine et aux ROM-COMS

Feuille de personnage
carnet d'adresses:
the guy around the corner
feat @Darell McDermott
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Café bouillant du Starbucks, papier chiffonné indiquant le nom du journal de la ville "Bay Mirror", bouteille d'eau ainsi qu'un trousseau de clés dans les mains, je peine à débarrer la porte de la librairie The Shop Around The Corner. Je grogne légèrement, plisse les yeux, sors la langue afin de me concentrer (ça change tout!), puis Hourra, j'y arrive enfin ! C'est carrément un talent en soi, l'ouverture des portes, quand on est autant encombré. Même un jongleur professionnel n'y arriverait pas avec autant d'aisance que moi. Bref, j'entre dans mon lieu de prédilection, cette librairie au charme d'antan qui a su conserver sa place dans le coeur des habitants de la ville, malgré les décennies qui s'écoulent. Je me dirige vers mon bureau en bois massif, celui qui appartenait jadis à ma grand-mère et j'y dépose toute mon artillerie. Je prends finalement une gorgée de mon café tant désiré.
"Oh que je t'aime, toi", dis-je en admirant la fumée qui s'échappait du liquide chaud et rassurant. La caféine, ma dépendance. Que voulez-vous ? Ça ne fait de mal à personne. La librairie ouvre ses portes dans quelques minutes, ce qui me laisse juste assez de temps pour dévorer la chronique du courrier des coeurs, mon plaisir coupable. Je débute ma lecture lorsque j'entends la cloche de la porte résonner doucement dans la librairie, je lève la tête et aperçois un visage qui ne me semble pas inconnu, mais pourtant. Je lui souris, je ne suis pas certaine. Serait-ce... "Darell ?" m'exclamais-je avec enthousiasme. Il devait littéralement se demander qui j'étais et pourquoi j'étais autant excitée de le voir; j'avais bien changé depuis l'époque de mes 8 ans, fort heureusement d'ailleurs. Mais moi, je n'avais pas oublié mon premier béguin. Ce bel adolescent ténébreux qui adorait la littérature, tout comme moi. Et il se trouvait à nouveau entre les murs de ma seconde maison, des années plus tard.


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